21.8.09

Revue de presse

Mobilisation contre la fermeture d'une maternité
30.04.2009

Les sages-femmes et auxiliaires-puéricultrices d'une maternité privée d'Alfortville (Val-de-Marne), soutenues par plusieurs femmes y ayant accouché, ont protesté jeudi contre un projet de fermeture du service où 539 accouchements ont été effectués en 2008.
La direction de la polyclinique La Concorde, propriété du groupe AMS, qui compte trois autres cliniques, dont deux dans le XIe arrondissement de Paris et une à Cormeilles-en-Parisis (Val-d'Oise), «nous a annoncé début mars la fermeture de la maternité en septembre/octobre», a expliqué Claire Mason, une sage-femme, lors d'une conférence de presse. Selon Mme Mason, la direction de la clinique souhaiterait ouvrir à la place de la maternité un service de soins de suite et de réadaptation. «Un étage est vide dans le bâtiment et l'ouverture de ce service n'est pas incompatible avec le maintien de la maternité», a observé Sandra Fournier, l'une de ses collègues.
«Même si ce n'est pas une grosse structure, la maternité répond à un réel besoin» de la population, a déclaré Mme Mason, entourée de plusieurs femmes y ayant accouché. La maternité, de niveau I, a pratiqué «539 accouchements en 2008 et déjà 171 à ce jour» en 2009, a précisé la sage-femme. «Nous défendons une maternité de proximité, à taille humaine», a renchéri Samira Guerroumi, une autre sage-femme. Une pétition pour la défense de la maternité et de ses emplois (16 titulaires et une dizaine de vacataires), lancée pendant les vacances, a déjà recueilli 1.360 signatures.

Leparisien.fr

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La maternité de la polyclinique menacée
Christine Mateus et Anne-Laure Abraham 02.05.2009

« La clinique de Bercy, à Charenton, a cessé son activité il y a deux ans, la maternité Jean-Rostand à Ivry doit en faire de même dans quelques jours (NDLR : le 18 mai). Avec les menaces de fermeture de notre maternité, on se demande où les femmes du secteur vont bien pouvoir accoucher. En tout cas, on ne leur laisse plus grand choix », s’inquiète une sage-femme de la polyclinique la Concorde à Alfortville. Jeudi, une partie du personnel de cette maternité comprenant 21 lits s’est rassemblée avec des mamans ayant accouché à la Concorde devant l’établissement hospitalier privé, propriété du groupe Access Medical Santé (AMS), pour manifester leurs inquiétudes quant à l’avenir de la structure.

1 300 signatures sur une pétition

La fermeture du site a, en effet, été évoquée en mars par la direction car la maternité enregistre depuis plusieurs années une baisse régulière des naissances. Ainsi, en 2000, elles étaient de l’ordre de 850. En 2008, le chiffre n’était plus que de 539 bébés nés à la Concorde. « L’activité se réduit depuis 2001 », atteste la direction.

On prévoit de passer sous la barre des 500 en 2009. On ne peut donc plus assurer au personnel le maintien de la maternité, mais des propositions de postes seront faites dans d’autres établissements du groupe. » « Une maternité n’est jamais rentable. Toutefois, c’est une vitrine dans une ville et un service de proximité auquel les femmes sont très attachées. C’est au groupe de trouver des activités annexes pour la rentabilité », tranche une autre sage-femme.

« Aujourd’hui, la décision de fermer n’est pas encore prise. Néanmoins, si on continue à perdre de l’activité, on ne pourra pas maintenir la maternité pour des raisons de sécurité, argumente la direction. C’est un gâchis car l’équipe est formidable. Il faudra se positionner d’ici à la fin de l’année. L’établissement a besoin de se diversifier. Comme nous avons un étage vide, nous avons fait une demande de création d’un nouveau service de soins de suite après une hospitalisation. Nous aurons la réponse en septembre ou en octobre. »

Depuis le 15 avril, une pétition circule à Alfortville, à l’initiative des salariés du service et du CCSA (comité chômeurs-salariés d’Alfortville). Elle a déjà recueilli plus de 1 300 signatures. « Il faut casser l’image de la maternité privée qui est forcément hors de prix. Nous accueillons des femmes qui bénéficient de la CMU (NDLR : couverture maladie universelle), des aides médicales d’Etat qui ne paient aucun dépassement d’honoraires », précise une auxiliaire puéricultrice.
Le personnel pointe également du doigt le travail en réseau avec le Centre hospitalier intercommunal de Créteil (Chic), qui ne fonctionnerait pas dans les deux sens. « Nous lui envoyons nos grossesses à risque (NDLR : le Chic a une maternité de niveau 3). Lui, en revanche, ne nous adresse jamais les grossesses a priori sans complication », témoigne un membre du personnel. « J’ai accouché une première fois à l’hôpital, la seconde à la Concorde. J’avais envie d’être chouchoutée et que le suivi après l’accouchement soit vraiment personnalisé. Ce fut le cas. Je ne dis pas que l’une ou l’autre solution est la meilleure, je dis simplement que nous devrions avoir la liberté de décider », conclut Virginie, habitante d’Alfortville.

Le Parisien

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1 570 signatures pour le maintien de la maternité
11.05.2009

Le collectif contre la fermeture de la maternité de la polyclinique la Concorde à Alfortville composé majoritairement du personnel de ce service vient d’adresser une lettre ouverte à la directrice de l’établissement privé, propriété du groupe Access Medical Santé (AMS). La fermeture du site a, en effet, été évoquée en mars par la direction car la maternité enregistre depuis plusieurs années une baisse régulière des naissances.

Ainsi, en 2000, elles étaient de l’ordre de 850. En 2008, le chiffre n’était plus que de 539 bébés nés à la Concorde. « Le 4 mai, nous étions à 177 accouchements, ce qui, par anticipation, correspond à 517 accouchements pour l’année en cours. Tout en sachant qu’avec une meilleure information de la population sur la maternité entièrement rénovée, sur l’accueil des patients CMU et AME et l’allégement des dépassements d’honoraires pour les patientes ayant une mutuelle, l’estimation du nombre d’accouchement pour l’année pourrait être revu à la hausse. Une meilleure coopération avec le centre hospitalier intercommunal de Créteil, l’hôpital de Saint-Maurice, le centre médical de santé, la Protection maternelle et infantile y contribueraient également », explique la missive.

La pétition contre la fermeture a recueilli à ce jour 1 570 signatures.

Leparisien.fr

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Une marche pour le maintien de la maternité
Christine Mateus | 01.07.2009

Une manifestation en faveur du maintien de la maternité la Concorde, à Alfortville, se déroulera aujourd’hui sur la commune, à partir de 17 h 30. Avec comme point de départ la place de la mairie, la marche se déroulera ensuite dans différentes rues de la ville jusqu’à la polyclinique la Concorde. Le 2 mai, une partie du personnel de cette maternité comptant 21 lits s’était déjà rassemblée avec des femmes ayant accouché à la Concorde devant l’établissement hospitalier privé, propriété du groupe Access Medical Santé (AMS), pour manifester ses inquiétudes quant à l’avenir de ce lieu.

La fermeture du site avait, en effet, été évoquée en mars par la direction, car la maternité enregistre une baisse régulière des naissances depuis plusieurs années . Ainsi, en 2000, elles étaient de l’ordre de 850. En 2008, le chiffre n’était plus que de 539 bébés nés à la Concorde. « Ma plus grande hantise est de voir fermer non seulement la maternité mais la clinique tout entière, s’inquiète René Rouquet, député-maire socialiste de la ville. En quatorze ans d’existence, elle a vu passer au moins sept gestionnaires. Or, pour la première fois depuis longtemps, avec la nouvelle directrice en poste j’ai l’impression d’avoir en face de moi quelqu’un qui retrousse ses manches. Elle m’a promis d’aller jusqu’au bout et je mettrai tout en oeuvre pour l’aider. Je ne pense pas qu’une manifestation soit, du coup, la meilleure des choses à faire, même si je comprends et soutiens les salariés. » L’élu évoque d’ailleurs la possibilité d’une rencontre avec la direction d’un hôpital environnant, avec pour objectif de faire signer une convention avec la polyclinique pour développer son attractivité. Depuis le mois d’avril, une pétition circule à Alfortville contre la fermeture , à l’initiative des salariés du service de la maternité et du CCSA (comité chômeurs-salariés d’Alfortville). Elle a déjà recueilli 2 500 signatures.

Le Parisien

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Il ont manifesté pour sauver la maternité
Marc De Boni | 02.07.2009

Une marche pour le maintien de la maternité la Concorde à Alfortville a rassemblé une petite centaine de personnes, hier en fin d’après-midi, entre la place François-Mitterrand et la polyclinique de la rue Marcel-Boudarias. Dix-sept sages-femmes ouvraient le cortège, entourées de jeunes mères accompagnées de nombreux enfants.

Depuis le mois de mars, la fermeture de cette petite maternité, qui a vu naître près de 550 enfants en 2008 , a été évoquée par la direction . En mai dernier, le personnel avait déjà exprimé ses inquiétudes à l’occasion d’un rassemblement face à la polyclinique privée.

« Nous allons vers des usines à bébés »

Encadrée par quelques élus municipaux et responsables associatifs, la petite foule électrisée a défilé au son du slogan : « Des naissances, il y en a, il y en aura ! » « Il y en a vraiment ras-le-bol ! s’exclame Josianne Bouchonnez, secrétaire générale de l’UL-CGT. Une maternité, c’est un service nécessaire de proximité, mais elles ferment toutes les unes après les autres, au nom de la rentabilité. » Pour cette habitante d’Alfortville de longue date qui constate l’arrivée de nombreux jeunes couples, c’est le développement de la ville qui se trouve menacé.
De son côté, Samira Gueroumi, la porte-parole des sages-femmes de la Concorde, pointe le risque médical. Pour cette maman qui a vu naître deux de ses enfants dans cette structure, les centres hospitaliers comme celui du Kremlin-Bicêtre font sortir les jeunes mères trois jours après l’accouchement. « Nous allons vers des usines à bébés, avec plus de 3 000 naissances par an. Ici, la structure est petite et calme. Nous pouvons assurer un suivi des patientes afin de déceler les éventuelles complications. Et surtout, c’est une maternité à caractère social qui accueille les bénéficiaires de la CMU. »

Le risque, selon elle, serait de voir certaines femmes préférer l’accouchement à domicile, qui lui semble dangereux. Une délégation du personnel et d’élus locaux a rencontré la direction. Un entretien qui n’a pas satisfait le collectif. Les responsables ont d’ailleurs confirmé une fermeture ponctuelle en août, ce qui n’a fait qu’accroître l’inquiétude.

www.leparisien.fr

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